Genre : du courage des résistants qui refusaient de 'voir la fin des hommes aux yeux vides'
Histoire
"La France n'a plus de pain, de vin, de feu. Mais surtout elle n'a plus de lois. La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie [...]"
Impressions
Pour la 200ième chronique, il fallait choisir une œuvre majeure ou au minimum un écrivain majeur, pour marquer ce fait inattendu, je ne pensais pas poursuivre ce carnet de notes de lecture jusque-là.
Je choisis de lire une œuvre de Joseph Kessel, en résonance avec son rôle 'vedettes' avec Sartre dans 'Le Club des Incorrigibles Optimistes'. Et surtout parce que c'est un auteur dont j'apprécie à la fois l'écriture mais aussi l'homme.
Et puis voilà que j'apprends, ce mercredi 26 mai, l'entrée au Panthéon de 4 résistants, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tilion, Jean Zay et Pierre Brossolette. Un à-propos involontaire !
'La France est une prison. On y sent la menace, la misère, l'angoisse, le malheur comme une voûte pesante et qui s'affaisse chaque jour davantage sur les têtes. La France est une prison, mais l'illégalité est une évasion extraordinaire.'
Parcours de femmes et d'hommes ordinaires qui décident de lutter contre les nazis, quitte à payer le prix fort de l'emprisonnement, de la torture, du suicide, de la déportation, de l'exécution.
'Roman-reportage' rédigé par Kessel depuis Londres en 1943.
Poignant, sobre, hommage aux combattants de l'ombre.
Adapté en 1969 au cinéma par Jean-Pierre Melville.
Adapté en 1969 au cinéma par Jean-Pierre Melville.
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