Genre :
Histoire
En se rendant au musée de l’Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l’auteur est pris d’une crise d’angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise.
Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu’un ? Et pourquoi des nymphéas, d’abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu’à l’obsession – au bas mot quatre cents fois pendant trente ans ?
Impressions
C'est une soi-disant enquête par l'agence Bmore & Investigation dirigée par l'auteur qui a au cette crise d'angoisse lors de la visite des 'Nymphéas'.
En réalité c'est un grand délire autour d'une hypothétique secret macabre renfermé par ces œuvres monumentales, prétexte à digressions, des pointes d'humour et des références sorties d'on ne sait où.
"Mais stop ! J'en ai terminé avec les développements personnels et autres digressions à n'en plus finir. A la fin, je me retrouve avec des bouquins de mille pages et c'est un problème pour les lecteurs, c'est un embarras pour les libraires, c'est un repoussoir pour les journalistes et côté ventes, n'en parlons pas."
'De toute façon, time is Monet.
Et ce n'est pas qu'un jeu de mots.'
"On dirait des bésicles. Des lorgnons. [...] Même les passages permettant de communiquer d'une salle à l'autres semblent le "nez" d'une monture de lunettes."
Claude Monet and Camille Lefèvre, Nymphéas [Water Lilies] Gallery, first room, facing east wall,
Camille Lefèvre, Water Lilies Gallery Floorplan for the Orangerie des Tuileries, January 20, 1922, print, 33 4/5 x 61 in. (86 x 155 cm), Archives des musées nationaux, Paris [CP 64AJ 593].
Le matin clair aux saules [Clear Morning with Willows] (detail),
Dans toutes les digressions de l'auteur, j'ai évidemment retenu certaines références littéraires.
En dehors du délire autour du professeur Tournesol (qui serait un descendant de Rackham Le Rouge....) et des multiples citations d'Edgar Poe (dont Monet avaient les livres dans sa bibliothèque, bibliothèque d'ailleurs non visitable car le bâtiment est habité par un sénateur...), il cite un auteur chilien, Roberto Bolaño, que je ne connaissais pas
Celui-ci a reçu en 1997 le prix le plus important de son pays, le Prix Herralde en 1998, et le Prix Romulo Gallegos, le plus prestigieux d’Amérique latine, en 1999.
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