Histoire
Sur une plage du sud du Chili, en plein été austral, est trouvée une baleine échouée. Un enfant lafkenche - ie des gens de la mer- est là. Il donne au narrateur une coquille de loco en lui disant que la baleine parlera. Et la baleine blanche prend la parole et parle de sa vie, du monde sous-marin, et de sa découverte des hommes qui parfois respectent la nature comme les lafkenche tandis que d'autres chassent et tuent sans pitié.
Impressions
Impressions
C'est un conte qui fait référence au fameux roman Moby Dick, paru en 1851, de l'américain Herman Melville, inspiré d'un fait réel : le baleinier, l'Essex, a été attaqué le 20 novembre 1820 par un énorme cachalot qui l'a coulé. L'écrivain chilien Luis Sepúlveda inverse radicalement le point de vue, en donnant la parole à la baleine blanche.
Entre la fable et le roman, cette histoire entrecroise le mythe littéraire avec une légende amérindienne. Cette légende est celle des trempulwake, quatre baleines blanches qui étaient destinées à porter vers l'au-delà les hommes du peuple lafkenche, au Sud du Chili. Ces Amérindiens Mapuche, les Lafkencheur vivaient sur la côte ouest du Chili dans une petite île, l’île Mocha. C'est dans ses eaux qu'au XIXe siècle vivait la grande baleine blanche qui incendia l’imagination d’Herman Melville, Moby Dick. Il fallut que de nombreux bateaux, hollandais et anglais, viennent troubler l’ordre immémorial qui réglait les relations entre les hommes et la nature sur Mocha.
Texte fort, conte initiatique au début paisible puis dominé par la cruauté des hommes.
C'est un cri d'alarme sur la nécessité impérieuse de préserver les océans. L'auteur chilien connaît le monde des baleiniers, il a été mousse dans sa jeunesse, et a ensuite sillonné les mers pour l'organisation internationale Greenpeace, dans les années 1980.
14 chapitres magnifiquement illustrés par Joëlle Jolivet.
Un très beau conte militant à l'image de cet écrivain immense qui nous a quitté en février 2020, victime du Covid-19.
Entre la fable et le roman, cette histoire entrecroise le mythe littéraire avec une légende amérindienne. Cette légende est celle des trempulwake, quatre baleines blanches qui étaient destinées à porter vers l'au-delà les hommes du peuple lafkenche, au Sud du Chili. Ces Amérindiens Mapuche, les Lafkencheur vivaient sur la côte ouest du Chili dans une petite île, l’île Mocha. C'est dans ses eaux qu'au XIXe siècle vivait la grande baleine blanche qui incendia l’imagination d’Herman Melville, Moby Dick. Il fallut que de nombreux bateaux, hollandais et anglais, viennent troubler l’ordre immémorial qui réglait les relations entre les hommes et la nature sur Mocha.
Texte fort, conte initiatique au début paisible puis dominé par la cruauté des hommes.
C'est un cri d'alarme sur la nécessité impérieuse de préserver les océans. L'auteur chilien connaît le monde des baleiniers, il a été mousse dans sa jeunesse, et a ensuite sillonné les mers pour l'organisation internationale Greenpeace, dans les années 1980.
14 chapitres magnifiquement illustrés par Joëlle Jolivet.
Un très beau conte militant à l'image de cet écrivain immense qui nous a quitté en février 2020, victime du Covid-19.
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