Ce n'est pas un livre érotique, ni sur la mort.
Émaillée de références aux philosophes, cette lecture ne requiert cependant pas d'être un érudit des grands textes (et heureusement pour moi qui suis plutôt ignorant). L'auteur illustre son propos par des exemples de notre quotidien qui peuvent parler à tous (j'aime par exemple quand il explique qu'on continue à aimer la bière même quand on la savoure et que donc on est plus en état de manque ....).
Lecture intéressante surtout du premier essai, donnant des axes de compréhension de nos relations amoureuses ou amicales à travers cette description de l'amour selon 3 formes 'eros', 'philia' et 'agape'. Pour le couple, Sponville défend l’idée d’Aristote selon laquelle l’amitié ne saurait être absente du couple (qui dure !), 'eros' et 'philia' cohabitent.
L’érotisme, c’est la rencontre, chez l’homme, entre sa part animale (la pulsion) et sa part humaine. D’où, précisément, l’idée de transgression. Pour qu’il y ait «transgression», il faut qu’il y ait «désir» et «animalité». Mais il faut qu’il y ait, également, «lois» et «humanité». L’érotisme se joue donc au croisement de ces dimensions.
Ouvrage intéressant pour le premier essai, très didactique.
Émaillée de références aux philosophes, cette lecture ne requiert cependant pas d'être un érudit des grands textes (et heureusement pour moi qui suis plutôt ignorant). L'auteur illustre son propos par des exemples de notre quotidien qui peuvent parler à tous (j'aime par exemple quand il explique qu'on continue à aimer la bière même quand on la savoure et que donc on est plus en état de manque ....).
Lecture intéressante surtout du premier essai, donnant des axes de compréhension de nos relations amoureuses ou amicales à travers cette description de l'amour selon 3 formes 'eros', 'philia' et 'agape'. Pour le couple, Sponville défend l’idée d’Aristote selon laquelle l’amitié ne saurait être absente du couple (qui dure !), 'eros' et 'philia' cohabitent.
L’érotisme, c’est la rencontre, chez l’homme, entre sa part animale (la pulsion) et sa part humaine. D’où, précisément, l’idée de transgression. Pour qu’il y ait «transgression», il faut qu’il y ait «désir» et «animalité». Mais il faut qu’il y ait, également, «lois» et «humanité». L’érotisme se joue donc au croisement de ces dimensions.
La lecture des 2 autres essais, plus courts, a été laborieuse, ne trouvant pas de messages clés, surtout celui sur la sexualité qui égrène les analyses des philosophes.
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