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Liste par auteurs & titres dans Kronik list

vendredi 24 janvier 2020

402: ' Blood Orange' de Harriet Tyce

Genre : asphyxie auto-érotique du lecteur -ou de la lectrice

Histoire
Alison Wood est avocate pénaliste. Son foyer avec son mari Carl et sa fille Mathidla se délite. Droguée par le boulot, l'alcool et le sexe avec son amant collègue Patrick, elle se voit confier sa première affaire de meurtre.


Impressions à mi-parcours
Un roman de la sélection du prix inter-bibliothèque organisé au taf.
Comme "Sauvage", "Les Petits de Décembre" et "Le 'Dieu Vagabond".
Mais en moins bien, vraiment moins bien, voire à absolument éviter.

En tout cas, à mi-parcours, l'auteure a accumulé:

- des beuveries à répétition se finissant dans un état pitoyable pour Alison, 
"Et aujourd'hui, je vois ce qu'ils ont vu : une femme bourrée, la bretelle de son soutien-gorge dépassant de sa robe et son maquillage lui coulant sur la figure. Je la contemple, atterrée. Sa voix me déchire les tympans ; les notes que j'avais si bien négociées, cette chanteuse-là les rate d'un kilomètre. Le rythme est faux, la danse, ridicule." 

-Des scènes sexuelles plutôt dégradantes pour Alison,
"Plus fort. Plus vite. Il m'enfile par-derrière, me pilonne, ma tête heurte une pile de dossiers, il s'immobilise un instant, change de position."

- et des scènes encore plus empreintes de poésie, avec par exemple
"Il me repousse et tourne au coin de la rue. Je titube sur mes hauts talons, je m'appuie contre le mur pour me maintenir debout. Au lieu de la texture rugueuse du ciment et de la brique, je sens une substance poisseuse sous la paume de ma main. Je la renifle et j'en ai un haut-le-cœur. De la merde. Un petit malin a étalé de la merde sur le mur. L'odeur me dessoûle plus encore que tout ce que Patrick vient de me balancer.

Une telle écriture ne peut que rendre haletant ce pseudo-thriller psychologique...

En résumé à mi-parcours, que c'est ch...

Impressions au final
Rrrrraaaa (roulement de tambours !).
Badaboummmm...

Pas convaincu. Quelques événements clés se produisent mais la sauce ne prend pas. Le récit est  toujours agrémenté de détails inintéressants -page 353, le lecteur est rassuré de retrouver une allusion au thème de la merde de chien "...devant la ruelle où je me suis collé de la merde sur la main...".
Les retournements de situation sont amenés en mode bâclé, et le clou du spectacle se situe dans une scène d'asphyxie auto-érotique -le lecteur s'instruit en même temps qu'il se divertit- qui arrive comme un cheveu sur la soupe...

On respire un coup et on oublie.
Enchaînement de lectures pas exceptionnelles. Prochain livre à choisir avec soin...


lundi 13 janvier 2020

401: "J'étais derrière toi" de Nicolas Fargues

Genre : derrière moi (ce roman)

Histoire
Le héros-narrateur-Apollon fait une pause en Italie avec son père. Il traverse une période tourmentée où son couple bat sérieusement de l'aile. Pendant cette parenthèse italienne, dans un restaurant, le serveur lui apporte un petit carton de la part d'une cliente déjà partie: "Ero dietro di te"'.

Impressions
Après les 'Furies', encore une histoire d'un mec Bôgosse, d'un mariage, et d'une rupture.
Mais contrairement à Lotto, le narrateur commet des infidélités, et il tente de renouer le lien quitte à accepter des scène de soumission, certaines quasi SM. Et à la différence du roman précédent,  le lecteur assiste à la décomposition inéluctable du couple, alors que Lotto et Mathilde se sont toujours aimés.

Le style narratif surprend. L'auteur s'adresse au lecteur, comme un ami qui se confie à vous. Une confidence volubile, un style parlé. Le narrateur se met à nu. Dans un univers type de vie bourgeoise.

"Pour moi, une inconnue, une fille de façon générale, c'est une fête, une aventure, et son corps offert, le plus inespéré et précieux des trésors."

Cela aurait pu être court et incisif, c'est trop long et répétitif. Le procédé de narration use à la longue, c'est étouffant.
A cela d'ajoute que l'écriture n'a rien d'exceptionnel, sans réelle poésie.

Quelle part d'autobiographie ? (Par exemple la femme du narrateur est noire comme celle de l’auteur dans la vie). En tout cas, le narrateur s'aime et s'estime beaucoup (il est très beau en se référant aux avis du Web), de là à transposer chez l'auteur ....

"En fait, j'ai attendu la trentaine pour comprendre que j'étais exactement comme tout le monde et qu'on était tous dans la même galère, que j'avais été un sacré abruti de me croire au-dessus de la mêlée. d'ailleurs, ma psy, c'est ce qu'elle m'a dit dès notre première séance au mois de juin : "maintenant, vous n'êtes plus au-dessus des autres, vous êtes parmi les autres", en insistant bien sur parmi."

Un roman qui m'a permis de chercher où se situe Tanambo :) Mais à part cela on n'apprend pas grand chose, ne se trouve pas emporté par l'écriture et on se lasse du monologue égocentrique...
Pas conseillé par Barak Obama :)

Parcours atypique, il a écrit une dizaine de romans dont "Tu verras", Paris, P.O.L., 2011, prix France Culture-Télérama

400: 'Les furies' de Lauren Groff

Genre : Romeo et Juliette dans le milieu artistique new-yorkais
Histoire
En 1991, Lotto et Mathilde se rencontrent à l’université et se marient très vite. À vingt-deux ans, ils sont beaux, séduisants, follement amoureux, et semblent promis à un avenir radieux.

Bourguerau, Oreste Poursuivi Par Les Furies

Impressions à mi-chemin
Présenté  comme étant le livre préféré de Barack Obama en 2015...
Beau boost marketing, mais on peut s'interroger sur sa pertinence. Et puis, est-ce qu'il l'a vraiment lu ce bouquin, notre Barak ?

J'en suis à la moitié, et la lecture de certains passages a été un peu laborieuse. 
Ainsi la succession des pièces de théâtre créées par Lotto saccade la fluidité du récit.
Ou la cascade de soirées orgiaques, bof....

Je reviendrai à Blogging-Pot quand j'aurai tourné la dernière page.
En effet, la deuxième partie est annoncée comme plus dynamique selon les critiques que j'ai lues. Des avis positifs sur Babelio, un "On aime beaucoup" de Télérama, etc... 




Impressions après franchissement du Finish !
La deuxième partie de ce roman correspond à une relecture du début selon un nouveau point de vue, celui de Mathilde. Une vision à rebours de cette histoire d'amour conjugal.

De nombreuses critiques parlent d'une 'destruction du couple', 'un fiasco', évoquent une 'mise en pièces' d'un 'mariage parfait'. 

Je ne partage pas cette vision si contrastée entre les 2 parties de ce roman. 
La vie conjugale de la face dite 'idéale' est en réalité nourrie de scènes conjugales tendues; comme par exemple quand Lotto est en résidence d'artistes et que ses sentiments oscillent entre passion de la création et manque de son aimée.
Et inversement le deuxième volet de la narration ne se limite pas à dégrader une image idyllique mais, au contraire, à travers les secrets dévoilés, les souffrances décrites, l'auteure dépeint une ode à un amour qui réussit à traverser de nombreuses épreuves, une éloge de la féminité qui sait apporter son soutien sans relâche.

L'écriture est élégante et riche, la traduction est de qualité. La construction est intelligente, même si j'aurai aimé que la première partie soit plus courte, puisque c'est dans la deuxième partie que le roman prend toute sa vigueur.
Et c'est clairement vers le personnage de Mathilde que j'ai ressenti de l'empathie en tant que lecteur.

Une histoire d'amour conjugal, un roman sur le couple sophistiqué et étonnant. Quelques longueurs tout de même. Même si Barak l'a élu 'kiffé' en 2015 !

Dans la mythologie, les Furies dites aussi Erinnyes, ou Bienveillantes , étaient chargées du maintien de l’ordre et de l’harmonie dans la famille.



dimanche 5 janvier 2020

Bonne année !



 Que cette nouvelle année soit lumineuse pour vous et vos proches !







vendredi 27 décembre 2019

399: 'Les petits de Décembre' de Kaouther Adimi

Genre : "Résiste !"

Histoire
2016, Dely Brahim, une petite commune de l'ouest d'Alger.
C'est l'histoire d'un terrain vague situé au milieu d'un lotissement de logements de militaires.
C'est l'histoire d'enfants qui ne veulent pas plier devant le pouvoir corrompu et arrogant.



Impressions
Chronique de la société algérienne des années 80 à nos jours, des stigmates des périodes récente agitées.
Un conte d'apparence légère mais profond dans la dénonciation de la violence de la société algérienne, un monde de lâcheté, corruptions, de duperies.
Un message d'espoir en un avenir plus équitable porté par une jeunesse décomplexée, prête à résister, à l'image de cette nouvelle génération algérienne qui a su s'opposer au cinquième mandat de Bouteflika.

"- Les temps ont bien changé. Depuis quand laissons-nous faire?
- Depuis que le cours du pétrole a dégringolé, que les réseaux sociaux ne nous permettent plus d'empêcher les gens de parler, commenter, dénoncer. Depuis que tout le monde a un téléphone portable avec lequel prendre des photos et des vidéos. Oui, cher ami, les temps ont bien changé et seuls ceux qui le comprennent peuvent survivre."

"Papa si tout le monde ne pense qu'à son petit avenir et son petit confort, comment ferons-nous changer les choses ?"

L'écriture est élégante et efficace, le rythme entraînant. 

Une petite histoire qui peint les remous de la grande histoire de l'Algérie moderne. Élégante, instructive et efficace satire assortie d'une peinture sensible de la jeunesse.

Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit désormais à Paris. Après deux premiers livres, L'Envers des autres (prix de la Vocation 2011) et Des pierres dans ma poche, elle connaît un important succès avec Nos richesses (Prix Renaudot des lycéens), paru au Seuil en 2017, évocation du légendaire libraire et éditeur Edmond Charlot.

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Quelques dates de l'histoire d'Algérie

8 septembre 1963 : adoption de la Constitution et instauration d’un régime de parti unique.
19 juin 1965 : coup d'État qui va placer Houari Boumédiène à la tête du pouvoir.
1966 (mai) : nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères.
24 février 1971 : nationalisation des hydrocarbures.
7 février 1979 : élection de Chadli Bendjedid président de la république.
1980 (avril) : Printemps berbère pour la reconnaissance de la culture berbère.
1988 (octobre) : émeutes dans le pays qui font plusieurs centaines de victimes.
18 février 1989 : adoption d'une nouvelle constitution instituant le multipartisme.
12 juin 1990 : large victoire du Front islamique du salut (FIS) aux élections municipales.
1991 : début des affrontements entre forces de l’ordre et militants du FIS.
26 décembre 1991 : large victoire du Front islamique du salut (FIS) aux élections législatives.
11 janvier 1992 : démission de Bendjedid et annulation du second tour des élections législatives ; instauration de l'état d'urgence ; dissolution du FIS ; assassinat de Mohamed Boudiaf.
7 février 1993 : prorogation de l’état d'urgence.
1994 : apparition du Groupe islamique armé (GIA).
16 novembre 1995 : élection du général Liamine Zéroual, président de la république.
15 avril 1999 : première élection d'Abdelaziz Bouteflika, président de la république.
8 avril 2002 : le tamazight reconnu langue nationale.
22 février 2019: manifestations nationales contre le 5e mandat de Abdelaziz Bouteflika. Les manifestations durent plusieurs semaines et se déroulent tous les vendredi.
11 mars: retrait de la candidature de Abdelaziz Bouteflika aux élections du 18 avril 2019 et annulations des élections.
2 avril 2019: démission du président Abdelaziz Bouteflika.


mardi 24 décembre 2019

398: 'Au-revoir là-haut' de Pierre Lemaitre

Genre : histoire de poilus qui se fendent la gueule...

Histoire
Albert était un modeste employé de banque.
Edouard,  issu d'une riche famille parisienne, était un artiste extravagant et doué.
Leur point commun: la guerre 14-18 les a miraculeusement laissés en vie mais leur a tout volé, l'amour, le goût de la vie.
Sauront-ils prendre une revanche sur ce destin ?....




Impressions
Voilà qui me réconcilierait presque avec le prix Goncourt (année 2013).
Un gros pavé, certes, mais le temps a couru et j'ai avalé ce prix en quelques jours ! Gloup :)

Tous les ingrédients d'un Grand livre sont réunis.

Une fresque historique remarquable, extrêmement documentée: la fin de la guerre 14-18, avec ses épisodes de boucherie, de terreur, de sacrifice pour des objectifs absurdes dans un monde de décideurs vénal et sans compassion.
"Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d'avantages, même après."

Un  livre de réflexion sur le patriotisme, le courage, la couardise, la loyauté, l'amitié. 

Un roman rythmé, à suspense, scénarisé avec talent (Pierre a écrit de nombreux polars), où l'humour noir est brillamment manié. 

Chronique magistrale, macabre et jubilatoire, triste et drôle. Comme dit par le journal 'Les Echos', un livre qui réconcilie littérature populaire et littérature tout court.


  • Un florilège de prix décerné pour ce roman: prix Goncourt 2013, mais aussi grand prix du roman de l'Académie française, prix Femina, prix des libraires de Nancy Le Point 2013, Roman français préféré des libraires à la rentrée 2013, Meilleur roman français 2013 décerné par le magazine Lire, Prix roman France Télévisions 2013, coup de cœur 2014 de l'Académie Charles-Cros pour sa version livre-audio, Prix Tulipe du meilleur roman français 2014, Premio letterario internazionale Raffaelo-Brignetti 2014



  • Adapté au cinéma par Albert Dupontel



  • Et pour mémoire de ces victimes de l'histoire... Le 28 juin 1919 lors de la signature du traité de Versailles, Clemenceau a exigé la présence d’une délégation de cinq gueules cassées afin que nul n’oublie les ravages de la Première Guerre mondiale. Les gueules cassées rencontrent de nombreuses difficultés de réinsertion après la guerre, pour cette raison sera créée en 1921 l’Union des blessés de la face dont la devise est : “Sourire quand même”.


La souffrance de ces hommes fut non seulement physique mais psychique : privés de la perte d’une partie de leur individualité, empêchés d’exprimer leurs émotions, perçus comme pas tout à fait humains, ils nous renvoient l’image de la précarité de notre condition humaine.

mercredi 18 décembre 2019

397: 'D'après une histoire vraie' de Delphine de Vigan

Genre : équilibre entre fiction et vrai 

Histoire
Après le succès fulgurant de son dernier livre,"Rien ne s'oppose à la nuit" qui est basé sur l'histoire "vraie " de sa mère, l'écrivaine Delphine est assaillie par le doute sur ce qu'elle va bien pouvoir écrire ?
C'est dans cette période tourmentée, qu'elle fait la rencontre d'une femme étrange, L.


Impressions
Comment démêler le vrai du faux ? Une question posée à plusieurs niveaux.

    D'abord celui de l'écriture, en bonne correspondance avec le métier d'écrivain de Delphine, l'héroïne de ce roman. Un roman qui s'interroge sur le rôle de l'écriture -pas très original-
"L'écriture est une arme de défense, de tir, d'alarme, l'écriture est une grenade, un missile, un lance-flammes, une arme de guerre. Elle peut tout dévaster, mais elle peut aussi tout reconstruire."
       Mais, plus spécifiquement pour cet ouvrage, un sujet clé de réflexion tourne autour ce que doit raconter un roman, sur la nécessité ou non de montrer et raconter la réalité pour intéresser voire fasciner les lecteurs.
"J'étais d'humeur maussade quand je suis sortie du café. C'était donc ... vrai, voilà ce que les gens attendaient, le réel garanti par un label tamponné sur les films et sur les livres comme le label rouge ou bio sur les produits alimentaires, un certificat d'authenticité. Je croyais que les gens avaient seulement besoin que les histoires les intéressent, les bouleversent, les passionnent. Mais je m'étais trompée. Les gens voulaient que cela ait lieu, quelque part, que cela puisse vérifier. Ils voulaient du vécu."

Cette attraction vers les frontières entre le vrai du faux s'illustre également dans notre quotidien.
          "Parfois, même, la fiction était tellement puissante qu'elle avait des prolongements dans le réel. Quand j'étais allée à Londres avec Louise et Paul, nous avions visité la maison de Sherlock Holmes. Des touristes venus du monde entier venaient visiter cette maison. Mais Sherlock Holmes n'a jamais existé. On vient pourtant voir sa machine à écrire, sa loupe, sa casquette...


Cette question est aussi le fil conducteur de la composante thriller psychologique de ce récit. Qui est L. ? Une amie ou une ennemie, fictive ou réelle ? Est-elle une femme-miroir qui compose en permanence, s'inspirant des éléments environnants, comme Verbal Kint compose avec les objets du bureau du shérif dans le film "Usual suspects" de 1995.
          "Encore aujourd'hui, j'ignore si L. reproduisait ce soir là des propos qu'elle avait lus ou qui lui avaient été rapportés, ou si elle les avait réellement devinés"

Et enfin, dernière niveau d'interrogation, quelle part d'autobiographique constitue cette histoire ? D'où le titre ...

Le résultat final est un livre que j'ai vraiment apprécié, qui allie une prose agréable, des indiscrétions sur sa soi-disant vie privée (sa relation avec François B. critique de livres à la télévision par exemple), et des digressions sur l'amitié, les enfants, la vie à deux, la féminité.

Roman thriller psychologique assorti d'une réflexion sur l'écriture. Qui embrouille la tête et plaisant à lire.

Prix Renaudot 2015
Adapté au cinéma par Roman Polanski, qui fait beaucoup parler de lui ces temps-ci...

Les livres qui m'ont marqué... (pas tous chroniqués)

  • 'Beloved' & 'Jazz' de Toni Morrison
  • 'Charlotte' de David Foenkinos
  • 'Crime et châtiment' de Dostoievski
  • 'Kite runner' de Khaled Hosseini
  • 'La joueuse de go" de Shan Sa
  • 'Le quatrième mur' 'Profession du père' de Sorj Chalandon
  • 'Les enfants de Minuit' de Salman Rushdie
  • 'Sombre dimanche' & "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • 'Sous le soleil des Scorta' et 'Eldorado' de Laurent Gaudé
  • "1984" de George Orwell
  • "Au Zénith" de Dong Thuong Huong
  • "Candide" de Voltaire
  • "En attendant Godot" de Samuel Beckett
  • "Fanrenheit 451" de Bradbury
  • "L'écume des jours" de Boris Vian
  • "L'insoutenable légéreté de l'être", de Milan Kundera
  • "L'œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar
  • "L'ombre du vent" de Carlos Ruis Zafon
  • "La métamorphose" de Kafka
  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le Hussard sur le toit" et "Les âmes fortes" de Jean Giono
  • "Le parfum" de Patrick Suskind
  • "Le Portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
  • "Le rouge et le noir" de Stendhal
  • "Les Cavaliers" de Joseph Kessel
  • "Les Déferlantes" de Claudie Gallay
  • "Les Raisins de la Colère" de John Steinbeck
  • "Malevil" de Robert Merle
  • "Mr Vertigo" de Paul Auster
  • "Sur la route" de Jack Kerouac
  • à suivre
  • L'univers de Haruki Murakami
  • Les contes d'Alessandra Barrico
  • Les polars de Fréd Vargas
  • Les romans de Sepulveda
  • Les romans de Yasunari Kawabata

Grand Canyon

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